Les Ulis

 

Les Ulis

 

 

 

Ville des Ulis.

Les Ulis est une commune française située à vingt kilomètres au sud-ouest de Paris dans le département de l’Essonne en région Île-de-France. Elle est le chef-lieu du canton des Ulis et le siège du doyenné de l’Yvette-Gif-Orsay. Elle se trouve dans la partie sud du cluster technologique Paris-Saclay, en cours d'aménagement depuis 2010. Plus jeune commune du département avec 38 % de la population âgés de moins de vingt-cinq ans, Les Ulis a célébré le 17 février 2007 son trentième anniversaire. Ville nouvelle, conçue selon les préceptes de Le Corbusier sur les anciens territoires d’Orsay et Bures-sur-Yvette, elle mêle le parc d'activités de Courtabœuf, le centre commercial Ulis 2 et de nombreux grands ensembles modernistes. Bâtie à la fin des Trente Glorieuses pour les cadres et les chercheurs, elle est finalement habitée par les ouvriers et employés, vieillit mal et souffre d’une paupérisation entraînant des difficultés sociales et sécuritaires. Avec une partie de son territoire classée en zone urbaine sensible, la conclusion d’un contrat de ville puis d’un contrat urbain de cohésion sociale, la commune est aujourd’hui lancée dans un important chantier de renouvellement urbain pour corriger les erreurs du passé et renforcer les atouts principaux, dont la prédominance des parcours piétonniers et l’importance donnée au sport et à la culture. Ses habitants sont appelés les Ulissiens. Avant les Ulis: L’occupation humaine de la région remonte très certainement à l’âge du bronze comme en témoigne les découvertes d’outils en 1977 dans la commune voisine de Villejust. À l’époque gallo-romaine, des villa rustica étaient implantées sur le vaste plateau de Courtabœuf, dont une, la Villa Bona donna son nom à Villebon-sur-Yvette. Certains prêtent la même origine au nom Ulis, un propriétaire foncier nommé Uslo. Au Moyen Âge, les différentes abbayes possédant les lieux ordonnèrent le défrichement par écobuage du plateau pour l’installation de grandes cultures. Une seigneurie aux lieux-dits Courtabœuf et Grand Vivier apparaît d’abord au XIIe siècle dans le cartulaire de l’abbaye de Longpont. Le fief des Ullys apparaît pour la première fois dans un inventaire dressé en 1382. En 1712, le domaine appartenait à Charles Boucher, prévôt des marchands de Paris. En 1767, il revint à Pierre Gaspard Marie Grimod d'Orsay, comte d’Orsay. Le plateau de Courtabœuf était alors la dernière halte des bestiaux avant leur arrivée aux Halles de Paris. En 1867 fut achevée la ligne de Sceaux jusque Limours, traversant l’ouest de la commune actuelle, puis en 1927 la ligne Paris - Chartres par Gallardon qui passait au nord. La ferme du Grand Vivier était la plus importante, sur cent soixante hectares, elle était consacrée à l’élevage de bovins et ovins et à la culture du blé, de la pomme de terre, de la fraise et de la betterave. Sa distillerie produisait de l’alcool. Construction d'une nouvelle ville: En 1952 s’implanta à Saclay le Commissariat à l'énergie atomique (CEA), en 1955, sur proposition de Frédéric Joliot-Curie fut créé le campus d'Orsay puis en 1960 fut décidé le développement du parc d'activités de Courtabœuf. Pour accompagner cette urbanisation de la grande vallée de Chevreuse, fut créée par arrêté ministériel le 30 novembre 1960 une zone à urbaniser en priorité (ZUP) de dix mille logements sur deux cent soixante cinq hectares répartis sur les communes de Bures-sur-Yvette et Orsay, sur ce qui était encore les fermes de Montjay, Mondétour, Courtabœuf et Grand Vivier. Les Ulis en chantier. Le 13 mars 1964 fut créé le district urbain de Bures-Orsay (DUBO), composé de huit membres de chaque conseil municipal des deux communes mères, la Société d’économie mixte d’Aménagement de Bures, Orsay et Étampes (Samboe) étant chargée de l’édification de la ville nouvelle selon les plans des urbanistes Robert Camelot et François Prieur puis Georges-Henri Pingusson. En juillet 1966, l’ensemble des infrastructures étaient achevées, conduites d’eau, d’électricité, de téléphone, d’égouts, de chauffage urbain alimenté par l’incinérateur de déchets Thermulis et les routes. La première entreprise, AtoChem s’installa sur le parc d’activités en 1967, suivie en 1968 par Hewlett-Packard. En mai 1968 s’installèrent aussi les premiers résidents sans que l’eau courante ne fût disponible dans tous les logements. En 1971 furent élus les premiers conseillers municipaux du « quartier » des Ulis, pour les communes de Bures et Orsay. En 1972 fut achevé le doublement de la route départementale 35 et la jonction entre la route nationale 118 et l’autoroute française A10, prolongée en 1973 jusqu’Orléans. En 1973 aussi ouvrit le centre commercial Ulis 2 avec l’enseigne Carrefour. Un recensement distinct en 1975 attribuait à la ZUP des Ulis 20 283 habitants. Bures-sur-Yvette seule n’en comptait que 6 889 et Orsay 13 544. La question d’une scission était alors évoquée. Le 14 mars 1976, les habitants des deux communes furent appelés à se prononcer sur trois propositions : « le maintien de la situation administrative telle quelle », « la fusion de Bures-sur-Yvette et d’Orsay en englobant Les Ulis » ou « la création d’une troisième commune appelée Les Ulis ». Les Buressois et les Orcéens votèrent respectivement à 52,88 % et 50,28 % pour la création d’une nouvelle commune, tandis que les Ulissiens votaient majoritairement pour la fusion. Les deux conseils municipaux choisirent également de leur côté la création d’une nouvelle commune (22 élus sur 33). Actant ce fait, le préfet de l’Essonne, Paul Cousserand, signa le 17 février 1977 l’arrêté préfectoral de création de la 196e commune du département, Les Ulis. En mars 1977, Paul Loridant fut alors élu maire de cette nouvelle ville encore en travaux. Elle a poursuivi son équipement avec l’hôtel de ville, la médiathèque, le centre culturel Boris Vian, le marché, la poste, les commerces de proximité. En 1982, la commune comptait 28 223 habitants et en 1985 fut créé le canton des Ulis.

Site de la ville: www.lesulis.fr/

 

Sàtão

En mars 2013, la Ville officialise son troisième jumelage avec Sàtão, une ville  [Jumelage Satao - Les Ulis] portugaise d’environ 15 000 habitants située dans le district de Viseu, dans la région centre du Pays. Sàtão est riche dans son patrimoine naturel, architectonique et gastronomique. Elle dispose d’une bibliothèque municipale établie dans une maison seigneuriale, un musée, une piscine, un gymnase, un cinéma-salle de spectacle et même une école de ballet.

Avec ses produits du terroir, son climat tempéré, de beaux paysages, une plage fluviale, de multiples fêtes estivales et religieuses ainsi que la proximité des vignes et caves de Porto, la ville séduit de nombreux vacanciers.

Traversée par deux rivières, le Vouga et le Paiva, Sàtão dispose aussi de ce qui est considéré comme le plus grand arbre du Portugal, un eucalyptus de plus de 12 mètres de périmètre ayant plus de 100 ans.

 

Sedhiou

Le second jumelage s’est effectué en février 1998 avec Sédhiou au Sénégal. Ville de 20 000 habitants, elle est située en moyenne Casamance (sud du Sénégal), sur la rive droite du fleuve Casamance. Sédhiou est une ville dont l’histoire est intimement liée à celle du fleuve qui donna son nom à cette région.

Son originalité repose sur la spécificité de ses paysages et de ses nombreuses ethnies, qui fait de Sédhiou le berceau de beaucoup de civilisations plusieurs fois séculaires.

Le département se présente comme une longue bande d’environ 40 km de large. Il s’étend sur un grand réseau florissant, limité au nord par la Gambie, au sud par la Guinée-Bissau, à l’est, la région du Fouladou l’empêche de frôler le parc national du Niokolo-Koba, et il s’ouvre à l’ouest sur l’océan Atlantique par un majestueux delta.

 

Thetford

En octobre 1996, la Ville signe son premier jumelage avec Thetford, ville anglaise de 21 000 habitants située à 120 km au Nord-Est de Londres. On y trouve des commerces, des rues piétonnes, une vingtaine d’églises, deux rivières qui serpentent le long des maisons aux façades garnies de silex et recouvertes de vigne vierge, deux musées, une zone d’activités dynamique.

Les habitants de Thetford sont fiers d’appartenir à cette ville du Comtés de Norfolk, dans le district de Breckland. Située sur l’axe routier qui mène de la capitale britannique à Norwich, la ville jumelle possède tous les ingrédients d’une ville moyenne : la poste, la gare, les parcs publics, les équipements scolaires et sportifs (avec un complexe aquatique), quelques vestiges d’une histoire mouvementée, le tout entouré de forêts et de bois.

Naumburg

En avril 2019, la commune officialise son quatrième jumelage avec Naumburg, une ville allemande de 30 000 habitants située dans le land de Saxe-Anhait au bord de la Saale, au sud de Leipzig.

Réputée pour sa célèbre cathédrale gothique et romane Saints-Pierre-et-Paul, Naumburg possède l'une des cathédrales les plus importantes d'Allemagne. La ville arbore une architecture "vieille ville colorée". A Naumburg, on peut y admirer la maison de Nietzsche, son hôtel de ville d'époque renaissance construit entre 1517 et 1528 et sa belle place du marché bordée de nombreuses et anciennes maisons bourgeoises du 16 et 17e siècles.

Naumburg est également dotée de l'établissement qui autrefois abritait l'abbaye cistercienne de Porta. Cet édifice accueille encore de nos jours de grandes figures allemandes de la littérature et de la philosophie.

 

Association de Jumelage : Les Ulis.

 

 

 

Top